Il existe trois sortes de macarons en Nouvelle-Aquitaine, tous issus de territoires différents : Montmorillon, Saint-Émilion et Saint-Jean-de-Luz. Chacun a sa particularité. Le Macaron de Montmorillon remonte à 1920, lorsque la maison familiale Rannou-Métivier est devenue l’une des plus renommée parmi les fabricants de macarons, perpétuant une tradition beaucoup plus ancienne de la ville (XVIIe siècle, si ce n’est plus tôt), mais aussi la tradition du macaron de Lusignan ou de Lussac-les-Châteaux. Outre les vins qui font sa renommée mondiale, Saint-Émilion peut aussi s’appuyer sur une production de macarons datant du XVIIe siècle et dont la création peut être attribuée aux Ursulines de l’époque. Enfin, l’origine de la notoriété du Macaron de Saint-Jean-de-Luz vient de sa rencontre avec Louis XIV. Lors du mariage du Roi avec l’Infante espagnole Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz en 1660, Louis XIV apprécia fortement ces macarons que lui proposa le pâtissier Adam, fondateur de la maison du même nom.
Dégustation
Qualités organoleptiques
Le Macaron de Montmorillon n’est rien de plus simple qu’un macaron: de la farine, du sucre, des blancs d’œuf et, naturellement, des amandes en poudre. Mais, tout réside dans la façon de battre les œufs en neige puis de les incorporer aux autres ingrédients. La composition des Macarons de Saint-Émilion et de Saint-Jean-de-Luz ne diffère guère : blancs d’œufs, sucre et amande. Ils forment de petits disques que vous prendrez plaisir à manger.