(c) Alexis Flaquière
Même si la production reste très familiale et peu commercialisée, quelques boulangers, notamment du Béarn et en Corrèze, la vendent.
La mique colle parfaitement à l’image du plat paysan. Sorte de grosse boule de pâte que les paysans pochaient dans le bouillon ou qui faisait office de pain avec les soupes et plats en sauce, la mique doit sa notoriété aux éléments qui la composent. En effet, plat peu coûteux et faisant appel à des ingrédients facilement trouvables, elle est une spécialité de tout le sud-ouest. Il existe dès lors plusieurs versions en fonction de sa zone de production. La mique doit bouillir dans un bouillon (petit salé, bouillon de légumes, de poule…) et se consommer en accompagnement de celui-ci.
C’est également un plat paysan corrézien ! Cuite doucement dans le bouillon du petit salé ou de la potée, elle agrémente les légumes et la viande, grillée dans du beurre à la poêle et tartinée de confiture, elle peut se déguster au petit déjeuner. Elle fait partie de la famille des « farcedures ».
