Notre conseil pour la déguster ? Quelques civelles avec de l’ail et de l’huile d’olive à la poêle.
La civelle, aussi appelée « pibale », est l’alevin de l’anguille. La pibale est une espèce emblématique qui était, autrefois pêchée en abondance dans les fleuves et les rivières de France. Aujourd’hui, sa pêche est fortement gérée. Son exploitation est uniquement professionnelle et extrêmement réglementée (autorisations et quotas individualisés). Auparavant « plat du pauvre », il est aujourd’hui très onéreux et surnommé « l’or blanc ».
Les bonnes pratiques
Préservation de l’environnement et des ressources
L’environnement et sa préservation étant essentiels au bon état des milieux aquatiques, les pêcheurs effectuent une valorisation énergétique de leurs déchets et collectent aussi les déchets retrouvés en mer. Les pêcheurs signalent aussi les dégâts causés par la présence des silures sur les stocks fragiles de civelles.
Préservation de la ressource marine
La technique de pêche au tamis est sélective et permet aux poissons trop petits d’être relâchés. Il y a plusieurs décennies, l’espèce a failli disparaître pour cause de surexploitation. Aujourd’hui, son exploitation n’est autorisée que professionnellement, avec de nombreuses règles. Autrefois très nombreux, les pêcheurs néo-aquitains ne sont plus qu’environ 170. La pêche a lieu la nuit et à marée haute, lorsque les pibales remontent à la surface. Très sensibilisés, les pêcheurs participent aux programmes de repeuplement de l’espèce afin de reconstituer les stocks.
Préservation du milieu marin
La bonne qualité des habitats estuariens est une préoccupation de tous et notamment du Comité Régional de la Pêche Maritime et de l’Élevage Marin de Nouvelle-Aquitaine.