Les Huîtres affinées en Médoc seront délicieuses en tapas gratinées ou en tartare à la Pomme du Limousin.
Le premier témoignage de la présence d’huîtres dans l’estuaire de la Gironde provient du poète Ausone. Les populations locales ont pêché librement ces huîtres mais l’excès de leur pêche et l’assèchement des marais ont fait disparaître les gisements. À la fin du XIXe siècle, seuls Le Verdon et Neyran avaient encore des huîtres. C’est vers 1868 que se développe la pêche d’huîtres dans l’estuaire de la Gironde avec l’arrivée inopinée de l’huître portugaise, suite, selon une légende, au déchargement d’une cargaison d’huîtres portugaises en provenance du Tage. À la fin des années 1960, elles sont décimées par un virus et remplacées par les huîtres japonaises. Puis la pollution au cadmium entraîne l’interdiction de l’ostréiculture dans l’estuaire. Il faudra attendre 2014, fin d’un long combat et d’une série d’analyses menées par la Communauté des communes, le Conseil Régional, l’Europe et des professionnels de la conchyliculture, pour que les eaux soient de nouveau jugées aptes à accueillir la culture de l’huître.
Les bonnes pratiques
Préservation de l’environnement et des ressources
Les conchyliculteurs stockent les déchets produits en mer pour les ramener à terre afin de préserver le milieu marin. Ils sont également “Sentinelles” en analysant la qualité des eaux marines.
Préservation de la ressource marine
Les Huîtres affinées en Médoc sont élevées dans des parcs. Elles ne sont donc pas pêchées. La ressource est gérée en fonction des demandes.
Dégustation
Qualités organoleptiques
L’Huître affinée en Médoc a des notes végétales et des notes de sous-bois. Elle est riche en minéraux, en vitamines et oligo-éléments.
Conservation
Conservez les huîtres maximum 10 jours au réfrigérateur.