La réputation de l’Agneau du Poitou-Charentes n’est plus à faire. Cette pure saveur du terroir possède des qualités gustatives d’exception grâce au recours limité à sept races bouchères.
D’ailleurs, l’IGP (l’Indication Géographique Protégée) pour l’Agneau du Poitou-Charentes et le Label Rouge pour le Diamandin sont venus couronner son excellence et le savoir-faire des éleveurs passionnés par leur activité. Mais saviez-vous que cette filière s’inscrit dans une démarche et un processus agro-écologique ?
Les troupeaux jouent un rôle important dans l’équilibre naturel des milieux, s’alimentant dans les pâturages pendant 7 mois minimum par an. La biodiversité s’y retrouve avec un maintien de la flore et de la faune sauvage dans les prairies car, les animaux, en broutant ces espaces verdoyants entretiennent le milieu naturel.
Sur la majorité des exploitations, les éleveurs s’engagent vers une autonomie alimentaire en produisant le fourrage et le paillage nécessaire au confort des animaux.
La filière s’organise pour maîtriser sa consommation d’énergie. Elle dispose d’outils de diagnostic énergétique pour déterminer les actions à entreprendre dans ses exploitations. Les excréments des animaux sont valorisés pour la fertilisation des surfaces cultivées en fumier ou en compost de fumier.
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Pour la petite histoire…
On retrouve des traces de l’Agneau du Poitou-Charentes dès le Moyen-Âge. D’abord utilisé pour sa laine, il est bientôt apprécié pour sa chair savoureuse.
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800
Élevages habilités
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60 jours
C’est la durée minimale de l’allaitement maternel d’un agneau, avant d’être nourri à partir de fourrages produits sur l’exploitation.
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