




Vous pouvez le déguster nature. Mais il est aussi excellent pour égayer une salade, un petit déjeuner (à rajouter avec vos céréales), vos plats de viande ou poisson.
Venu de Chine par la route de la soie, le prunier était déjà cultivé sur les coteaux de la Garonne du temps des Gaulois. Connue depuis la plus haute antiquité, la technique du séchage fut introduite en Gaule par les Romains. Ce n’est toutefois qu’au XIIIe siècle que les Croisés rapportèrent de Damas la prune du même nom qui, par hybridation, avec un prunier local donnera naissance à la prune d’Ente (du vieux français « enter » qui signifie « greffer »). Sa commercialisation connaît un essor considérable au XIXe siècle avec le développement de la navigation marchande. Les pruneaux étaient expédiés d’Agen par bateau depuis les quais de la Garonne. Agen donna ainsi son nom aux pruneaux qui s’appellent depuis Pruneaux d’Agen.
Les bonnes pratiques
Préservation de l’environnement et des ressources
De nombreux de producteurs sont engagés dans des démarches agroécologiques visant à diminuer leur empreinte carbone. Cela passe par des pratiques pour améliorer la santé des sols (couverts végétaux, fertilisation organique) et une meilleure prise en compte des solutions fondées sur la nature dans la protection phytosanitaire. Avec l’adaptation au changement climatique, c’est l’ensemble de la filière qui passera à terme sous ce mode de production.
Dégustation
Qualités organoleptiques
De forme ovoïde, le Pruneau d’Agen possède une couleur brun foncé à noir, d’un aspect brillant. Il a une texture souple et une chair brun-jaune à jaune-doré sans caramélisation. Il est riche en minéraux (principalement potassium, cuivre et manganèse), en vitamines B1 et en fibres. Aucun additif ou colorant alimentaire n’est rajouté.
Conservation
Les pruneaux se conservent un an au frais et au sec. Les pruneaux mi-cuits doivent être conservés au frigo après ouverture.