Bonjour Nicolas, pouvez-vous nous en dire plus sur la pêche régionale ?
L’exploitation des ressources halieutiques dans le Golfe de Gascogne a connu de multiples étapes historiques. Au fil du XXe siècle, les flottilles ont ciblé de nombreuses espèces de poissons et débarqué parfois de grandes quantités.
Aujourd’hui, la gestion durable est nécessaire et indispensable afin de préserver la ressource mais aussi pour pérenniser le métier de marin-pêcheur. Les pêcheurs prélèvent des espèces phares qui peuvent être aussi bien « bon marché » (sardine, maquereau, merlan) ou bien à forte valeur ajoutée (maigre ou thon).
Le caractère saisonnier de la ressource et les fluctuations des marchés locaux et régionaux font partie des paramètres à prendre en compte dans une entreprise de pêche.
Et concernant les techniques de pêche ?
Pour ce qui est de la sole, du bar ou encore de la baudroie, une des techniques de pêche très répandue consiste à piéger les poissons à l’aide d’un filet disposé sur le fond de l’océan. Le filet permet d’avoir des poissons peu abîmés par le matériel de pêche et les manipulations.
En plus de la saison, du moment de la journée, du temps passé à l’eau, mais aussi de la zone de pêche, un type de filet favorise la capture d’un type d’espèce. Par exemple, on pêche de la dorade près des côtes avec un « filet droit calé » en automne, et au printemps, on pêche notamment du merlu plus au large au « filet droit calé », mais aussi de la baudroie au « filet trémail ».
La technique de pêche, les tailles des poissons, leurs aspects et leur fraîcheur vont déterminer des catégories de qualités, de gammes et donc de prix. Le savoir‑faire, l’expérience acquise, le goût de travail et l’amour du métier font des pêcheurs des exploitants à part entière.
Plus d’informations : www.peche-nouvelleaquitaine.com
(c) Delaunay
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Nicolas Lafargue